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ORDRE INFIRMIER DE LA CHARENTE
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7 décembre 2011

Un nouveau président à la FNESI



Jonathan Nagode est le nouveau président de la Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers (FNESI). Élu lors du 11 e congrès annuel de l’association, il compte poursuivre les travaux initiés sur les questions de représentation des étudiants en soins infirmiers et il expose ses projets. Interview :
Quelle est votre vision de l’avenir de la représentation étudiante ?
Aujourd’hui en France, il y a environ 84000 étudiants en soins infirmiers. Il y a encore beaucoup à faire pour créer un réel esprit de corps ainsi qu’une cohésion entre étudiants afin d’évoluer tous d’une même voie. C’est à mon avis dans ce sens que cette représentation étudiante doit avancer.
Elu président à la dernière assemblée générale de la FNESI, votre liste s’intitule : « La meilleure façon d’appréhender l’avenir, c’est de le créer aujourd’hui ». Pouvez-vous expliquer le concept ?
Certaines actions peuvent être amenées dès aujourd’hui pour avoir des avancées demain. Ce n’est pas en claquant des doigts que nous pourrons faire avancer les questionnements des étudiants en soins infirmiers.
Il y a un vrai travail de fond à effectuer pour que nous puissions êtres fiers de notre formation. L’année 2012 est importante, puisqu’il y a les élections présidentielles. Nous comptons nous faire entendre, centraliser nos problématiques et les imposer au coeur des débats.
Les étudiants infirmiers possèdent moins d’avantages sociaux et moins de gratifications lors de leurs stages que les autres étudiants universitaires. Quelles actions concrètes pouvez-vous mettre en place pour remédier à ces situations?
Pour l’instant, nos bourses sont gérées par les régions alors que les bourses des autres étudiants sont gérées par le CROUS. Pour harmoniser nos statuts, nous nous positionnons donc vers un transfert au CROUS et nous prenons exemple sur la région Basse-Normandie qui a déjà effectué cette démarche. Cela permettrait aux étudiants d’avoir accès à des services comme des logements sociaux, le restaurant universitaire ou encore le fond national d’aide d’urgences.
En ce qui concerne la gratification de stage, nous savons que c’est le terrain de stage qui doit payer. Nous avons conscience de l’état des hôpitaux et du déficit de la sécurité sociale. Néanmoins, ce n’est pas aux étudiants de trinquer et d’être les laissés-pour-compte. Des solutions existent et nous essayerons de sortir de cette situation.
La première promotion d’étudiants obtenant un grade licence sortira en 2012. Que pensez-vous de la réforme qui a permis cette avancée?
C’est une belle réforme, bien construite, et intéressante dans le fond. Néanmoins, sa mise en place se révèle assez compliquée. Par exemple, certains étudiants nous informent qu’ils ont des enseignements par le biais de DVD. Ces cours par DVD sont totalement inadaptés car notre formation est par définition humaine et basée sur le relationnel.
Le cadrage sur les modalités d’enseignement est donc à revoir. C’est aussi pour cela qu’il est important de pouvoir échanger avec le ministère ainsi qu’avec les syndicats et les associations qui représentent les professionnels. Nous remontons ces problèmes au ministère lors des comités de suivi de réforme qui ont lieu tous les 3 mois.

Source: Actusoins, 26.11.11

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